samedi 18 février 2017

 

Silat Gayong

Les origines du mots Gayong sont liées au mot Malais "Silat" et s'associent à une série de mouvements par lesquels 2 adversaires montrent comment se protéger et se défendre sans utiliser d'armes et d'une façon extrêmement gracieuse. 
 
Une légende prétend d'ailleurs que le Silat a été inventé par une femme qui en observant des combats d'animaux mit au point des techniques de défense contre un mari brutal.

Le Silat Gayong a été introduit à la court de Malacca au XV° siècle. Il s'y est développé en tant que divertissement pour les classes privilégiées, pour finalement gagner les classes rurales où il est resté en pratique jusqu'au temps de l'occupation japonaise durant la 2° Guerre Mondiale. 


 

Dans ces premiers temps, la plupart des instructeurs de Silat Gayong ont vécu dans des espaces ruraux et agraires, les cours de ce silat rudimentaire duraient d'habitude trois mois. Certains jeunes de village se voyaient confiés aux instructeurs locaux pour des périodes s'étendant de six mois à une année. Le résultat est que le Silat Gayong d'alors souffre d'un manque d'uniformité à cause de la diversité des enseignements.





Les premières expériences avec un programme uniforme ont commencé sur l'Île Sodong, à Singapour, en 1942, pendant l'occupation japonaise. Il a été conduit par Mahaguru Dato Meor Abdul Rahman fils de Uda Mohamed Hashim.

Le Silat Gayong propose une panoplie technique importante, avec des clés, des projections, des percussions... 

 
Les progrès d'un étudiant sont marqués par des passages de grades, bengkong (la ceinture) de couleur. Après six mois de formation de base, le débutant peut aspirer à porter sa première ceinture blanche, puis verte, rouge, jaune et finalement noire.


Silat Séni Gayong France est l'héritier de cette tradition. 



D'après http://malayfightingarts.blogspot.fr/2010/07/silat-gayong.html

dimanche 5 février 2017

Première visite de Cigku Hakim à Mauguio!



A la fin du mois d'octobre, j'ai eu l'honneur de recevoir pour 4 jours mon maître Cigku Shaiful Hakim, l'occasion pour moi de redevenir élève.
En effet, notre Cigku est inscrit en thèse de doctorat à Toulouse et sera en France pour une période de 4 ans, une chance inespérée de développer notre art traditionnel!



Le 22 octobre, J'ai mené le cours du matin conjointement avec Cigku Hakim. Lui cédant la place le samedi après midi pour un stage de kerambit qui a réuni une vingtaine de personnes de disciplines différentes, kali, Ju-Jitsu, Karaté et penchak silat (traditionnel et autre).

Le dimanche était réservé aux membres du Gelanggang, nous avons ainsi eu l'occasion de travailler nos bases, l'essentiel de notre effectif étant composé de "débutants" ou presque.





Le lundi soir, nous avons un peu bousculé les habitudes des karatékas du Centre de Karaté Melgorien de Gaston N'guyen pour proposer là encore du kerambit.




Le mardi, un cours rien que pour nous, petit rattrapage du dimanche pour ceux qui n'avaient pu venir.



Enchaîné avec une intervention de 90 minutes auprès de nos amis du Samourai de Mauguio (merci à Jean-Robert pour son accueil), pour un cours qui sentait le fauve, au programme Harimau!






Trop vite, le moment du départ, en 4 jours, pas mal d'heures sur le tatami mais pas assez à mon goût pour moi tout seul... Merci Cigku, tu as déjà laissé pas mal de souvenirs agréables à ceux que tu as rencontré et il faut rapidement que l'on se revoit, il y a des cérémonies et des grades à préparer! Gayong!